3 Juillet 2019
Je vous ai laissé avec un suspense insoutenable dans le dernier article: à 40 ans, éprouvais-je enfin la béatitude de la vie adulte? Le cas échéant, ma vie est-elle meilleure qu'à 25? Évidemment, vous connaissez la réponse, elle est simplement différente. Rien de radical, pas d'amélioration soudaine ni de détérioration foudroyante. Est-ce que je me sens mieux? Même pas vraiment, d'ailleurs je ne suis jamais sentie "mal" à l'exception de moments difficiles indépendants du fait de vieillir.
Ma vingtaine a été la décennie de l'hédonisme, la trentaine celle des grandes décisions, la quarantaine sera celle de l'acceptation tendance égoïste. Et non de la "bienveillance", beurk beurk beurk. A quarante ans, j'accepte les événements de la vie avec (un peu plus de) sagesse, j’arrête de m’énerver et de gaspiller mon énergie tout en envoyant paître les éléments perturbateurs de ma santé mentale. Avis aux grincheux, revêches et autres ergoteurs: passez votre chemin! Ah! Cela ne signifie pas qu'aucune critique n'est autorisée, au contraire (parlez-moi de moi, il n'y a que ça qui m'intéresse☺), je suis plus réceptive maintenant qu'il y a 10 ans parce que je pige enfin certaines choses. C'est donc ça, ma quarantaine, dire merde pour devenir moi en mieux.
Rien à voir, j'ai voulu donner mon sang et mes plaquettes mais mon taux d'hémoglobine était trop bas. Du coup je suis repartie sans mon sticker "my mum gave blood today"...
Pour donner (et avoir un sticker ou des chips gratos), ça se passe ici: