Gourmandises et billets d'humeur, à Londres ou ailleurs
2 Novembre 2008
Fan déclarée de James Bond (voir ici), j'ai apprécié le dernier de la série, sorti dans les cinémas vendredi et non pas mercredi, qui sait pourquoi. Je dis apprécié alors que j'aurais aimé écrire "adoré". Les nouvelles aventures de mon héros préféré se laissent regarder, sans soulever l'enthousiasme.
L'avant dernier film, Casino Royale, s'était inscrit dans la liste des grands James Bond: une fine intrigue, de puissantes scènes d'action, une James Bond Girl vénéneuse (Eva Green).
Ce qu'il manque à Quantum of Solace c'est une pointe d'humour, une étincelle de technologie (certes, Q n'est plus de ce monde), même s'il est vrai que les courses poursuites, bagarres et autres regards qui tuent (le rôle du méchant à l'égo surdimensionné sied comme un gant à Mathieu Amalric) renouent avec les James Bond des années 60-70. En revanche, Olga Kurylenko incarne une James Bond Girl enfantine, loin de la lignée des fatales Carole Bouquet ou Ursula Andress. Quant à Daniel Craig, je l'avais trouvé trop gueule cassée et pas assez british à mon goût. Dans ce nouvel épisode, qui raconte en filigrane la suite de Casino Royale, Daniel Craig n'a toujours pas la classe d'un Roger Moore ou d'un Sean Connery mais reconnaissons qu'il fait un peu moins terminator.