Rédigé par Moi et publié depuis
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Sauf moi. Ca fait longtemps que je ne suis pas tombée amoureuse. Parfois je me demande même si je l'ai vraiment été (je ne devrais peut-être pas écrire ça…). J'ai bien sûr des raisons pour ne pas tomber amoureuse, entre autres: une phobie de l'engagement (même pour les vacances, c'est jamais plus d'une semaine à l'avance, je tiens à ma liberté comme à la prunelle de mes yeux), je n'ai pas envie qu'on me quitte si un jour je deviens vieille et je dors en diagonale. Tant qu'on écoute ses/ces raisons, impossible de tomber amoureuse, non?
Quoi qu'il en soit, je ne rachète pas une bouteille de Martini tous les samedis. Tout au plus je m'accorde un verre de Marsala avec un Amaretto le lundi soir, pour me donner du courage. J'en profite pour partir en weekend aux quatre coins de l'Europe, visiter les expos que je veux quand je veux, sortir en semaine, voir mes copains sans rendre de compte, rencontrer des gens que je n'aurais jamais rencontrés et des gens que j'aurais mieux fait de ne pas rencontrer, c'est vrai.
J'ai la chance d'avoir des amis plutôt compréhensifs et délicats qui ne cherchent pas à me caser et ne m'obligent pas à leur expliquer à quand on se voit "comment ça se fait?". En réalité il y a ceux qui savent pourquoi et ceux qui ont eu une explication un peu exagérée et n'osent pas en demander plus. A la rigueur je tolère cette question de la part d'un ex, qui sait combien je suis géniaaaaaale et compliquée.
Il serait faux d'écrire que je suis toujours super contente d'être célibataire. Par exemple quand j'ai la flemme d'aller acheter du pain j'aimerais bien que quelqu'un me dise "j'y cours sur le champ, douce et tendre amie", pareillement, faire un risotto ai funghi chiodini pour une personne c'est compliqué (je n'ai pas de congélateur). Et puis c'est vrai que quand on a un officiel on n'a pas besoin de se creuser les idées pour animer ses soirées.
En fait le jour où je tomberai amoureuse je penserai avec nostalgie à cette fertile période de célibat.