- je n'aime pas quand mon voisin pue des piedsSur le vol Londres-Montréal j'étais assise côté couloir sur une rangée de 3 au milieu de l'avion. A ma gauche un couple d'Irlandais, l'homme -assez corpulent- étant à côté de moi (au milieu de la rangée donc, vous suivez?). C'est pas mal comme configuration car si monsieur veut se déplacer il enjambera sa femme et pas moi.
Peu de temps avant le décollage je sens une odeur pestilentielle me monter aux narines, beurk! Je me dis qu'avec la clim' à fond une fois en altitude ça passera... Mais non. Je regarde parterre et que vois-je: mon voisin a retiré ses chaussures, c'est ça qui pue!!
L'odeur étant vraiment insupportable, je me demande si je ne vais pas être malade...
Au bout de 2 minutes, je me tourne vers Irishman: "could you please put your shoes in a bag or on the other side because the odor is really strong" (pour ce qui ne comprennent pas l'anglais, mais non Mam t'es pas la seule: "svp, pourriez-vous mettre vos chaussures dans un sac ou de l'autre côté car ça sent vraiment fort"). Il a eu l'air un peu supris et choqué, tant pis pour lui!
C'est un peu gonflé quand même, si on pue des pieds on prend ses précautions (ie un sac), non? Et surtout, je peux comprendre qu'il ne veuille pas que sa copine le sache mais moi je n'ai pas du tout envie de subir ça! Et puis elle le saura tôt ou tard.
- ni quand la personne derrière moi devient hystériqueVol retour Montréal-Londres, je sens des genoux pointer dans mon dos et fais comprendre à mon voisin de derrière que c'est pas très agréable, il s'énerve, me dit qu'il manque d'espace ce à quoi je réponds que moi aussi (c'est vrai, je suis grande). Il a continué à s'énerver surtout quand j'ai enfin réussi à incliner mon siège. J'ai failli lui dire que j'avais envie de dormir et que ce n'était pas mon problème s'il était grand ET gros.
Il a demandé au steward s'il y avait d'autres places libres côté hublot, ce n'était pas le cas, le stewart m'a vu dormir (j'ai fait semblant au bon moment, hi hi hi) et lui a proposé soit de prendre une place milieu ou couloir, soit de prendre son mal en patience. C'est ce qu'il a fait. Ouf!
- ni quand ma voisine se croit a casa
A côté de moi sur le Montréal-Londres, un homme barbu d'origine indienne et sa mère, voilée des sourcils aux orteils. En mini-jupe en jeans et tongs je contrastais pas mal.
Après le décollage l'homme va s'asseoir sur la rangée du milieu côté couloir. Sa mère est elle aussi côté couloir, je suis assise près du hublot, il n'y a personne entre nous. Soudain la mère s'active et fouille dans un sac à dos d'où elle sort des récipients contenant du riz et d'autres aliments que je n'ai pas reconnus. Ils se mettent à se passer les plats et à manger avec les doigts en en mettant partout sur le siège entre la mère et moi. Hum, hum.
Ensuite elle s'allonge sur les deux sièges et appuie ses pieds sur mes jambes! Comme je suis sympa je n'ai rien dit (et elle ne puait pas des pieds), mais quand même, c'est un peu gênant.
Le matin elle a renversé un peu d'eau et voulu prendre tout ce qu'elle avait à portée de main pour essuyer, ma serviette comprise!
Elle devait prendre l'avion pour la première ou deuxième fois car elle n'arrêtait pas de s'exclamer en je ne sais quelle langue, je n'étais pas très à l'aise...
- ni quand l'avion a du retardNous sommes partis avec plus d'une heure de retard de Montréal et contrairement à ce qui m'a été dit au départ puis à la correspondance à Londres, mes bagages n'ont pas suivi... Et ils n'ont pas non plus été livrés hier comme la compagnie me l'avait assuré. Ce n'est qu'à 14h aujourd'hui, soit avec 24h de retard que j'ai enfin ma valise.
J'ai vérifié: mon Gsus jeans est là, les flacons de vinaigrette à la canneberge et de sauce tomate aux têtes de violons sont intatcs, le Ipod aussi.
Voilà comment j'ai tué 3 heures à l'aéroport de Montréal...