Gourmandises et billets d'humeur, à Londres ou ailleurs
30 Juin 2008
Depuis mai je travaille près de la porte Dauphine dans le 16ème arrondissement de la capitale.
En arrivant je connaissais à peine le quartier, plutôt vivant et commerçant vers l'avenue Victor Hugo. Il y a aussi quelques restaurants finalement assez bon marché comparé à Madeleine. Par conséquent j'aime bien ce quartier.
Pour ce qui est de ses habitants, je suis encore partagée. Il y a quelques attendrissantes mamies old-fashion avec leur cabas qui se déplacent prudemment sur le trottoir de peur de se faire renverser par un gamin à trottinette, d'autres bien repassées, regonflées et bijoutées qui arborent un air beaucoup plus arrogant.
Selon l'heure je croise aussi des mères de familles sûres d'elles entourées d'enfants blonds, propres et bien habillés.
A midi je rencontre des collégiennes (voire moins) qui ont l'air d'avoir 30 ans. Elles n'ont pas encore un corps de femme, mais elles ont déjà le slim, le top moulant ou bouffant comme il faut, le sac siglé, les compensées.
Mais ceux que je préfère, ce sont les minets en voiturette sans permis. La première fois que j'en ai vu un j'ai du me retourner pour être sûre que ma vue ne me jouait pas des tours: jusqu'à présent j'avais toujours vu des "seniors" aux volants de ces voitures sans permis... Mais non, il s'agissait bien d'un jeune mec (du genre frimeur, chemise négligeamment déboutonnée, cheveux un peu longs, un cha-la-la comme on dit) qui trimballait sa copine (cheveux bien lisses, teint légèrement halé, bien sapée). Mademoiselle téléphonait, Monsieur conduisait d'une main, tous les deux avait la même attitude nonchalante et désinvolte.
Depuis j'en ai revus d'autres mais franchement moi je ne trouve pas ça très glamour.