Rédigé par Oanèse et publié depuis
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Cher Monsieur le percepteur,
j'ai bien compris que vous faîtes tout pour que je ne paie pas mes impôts à temps, mais ça ne marche pas.
Par exemple, vous envoyez encore les courriers à mon ancienne adresse, bien que je vous ai signifié le changement il y a presque un an. De même malgré les 354 697 RIB et autres autorisations de prélèvement que vous détenez et qui vous permettent de débiter mon compte bancaire de l'équivalent d'1 paire de Louboutin par mois, vos collègues persistent à me réclamer des chèques.
Il serait temps que vous vous mettiez vos fichiers à jour (dois-je vous envoyer une gomme?), car c'est pas très gentil de me faire aller à la Poste du Louvre un 15 février au soir...
Le cas échéant, je propose que nous négociions une exemption d'impôt. En effet je poursuis mes efforts pour faire tourner l'économie française, j'investis, moi. D'ailleurs je joindrai à mon prochain courrier les tickets de caisse et photos de mes derniers achats pour que vous puissiez constituer un dossier en ma faveur.
Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments les plus hostiles.
Oanèse