Rédigé par Oanèse et publié depuis
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Mon humeur légère et joyeuse de ce matin s'affaiblit...
J'avais prévu et organisé les choses à l'avance, ce que je déteste, mais qui arrange les gens. (Si vous arrivez à planifier avec plus d'une semaine d'avance, c'est que vous faîtes partie des personnes que j'apprécie beaucoup...). Et voilà que d'autres propositions arrivent. Il faut décaler, discuter, faire plaisir à tout le monde. Je n'y arrive pas, je ne sais pas qui ou quoi privilégier. Les engagements déjà pris? Les personnes?
Et moi dans tout ça? Par respect pour les autres, pour tenir parole, je rechigne à annuler des rendez-vous (surtout quand ils ont déjà été décalés). Alors je passe parfois à côté de choses qui m'auraient fait plus plaisir. Parce que j'ai peur de laisser les gens en plan et de les décevoir. On m'a dit un jour que je me formalisais trop et qu'il fallait être plus égoïste, que les gens savent bien et qu'ils comprennent. Pourquoi est-ce que je n'y arrive pas?
Je prends des avis, demande des confirmations, des autorisations, à la fin c'est le temps qui joue pour et contre moi: j'ai hésité, c'est trop tard (plus de billet, plus de place etc). Je ne sais pas ce que je veux... Je suis triste.
Si je meurs? Si je meurs demain, ç'aura été des préoccupations pour rien. Si je meurs dans 1 mois, j'aurais raté un agréable weekend. Dans 2 mois, le weekend aura eu lieu...
Puisque je n'ai pas l'intention de mourir à moins de 100 ans, vivement que je sois vieille. Je serai sage, peut-être enfin impulsive, je me connaîtrai mieux. Quand je changerai d'avis, tout le monde accusera mon grand âge: "la pauvre, elle est vieille" ou bien "ces vieux, ils sont pénibles". Et moi je m'amuserai....
Message à tous ceux qui soupçonnent un empoisonnement de ma personne au Folinium: vous avez raison.