Rédigé par Oanèse et publié depuis
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Il y a un mois j'étais au Liban et j'y ai rencontré des personnes formidables avec qui j'ai passé de très bons moments.
L'un d'eux nous avait raconté ses vingt ans pendant la guerre. Il en plaisantait: la 2CV sans pare-brise, les slaloms pour rejoindre un abri, la difficulté de draguer les filles. Il concluait "j'espère que mes enfants ne vivront jamais ça".
Aujourd'hui il a quitté Beyrouth avec sa famille et loue un appartement à la montagne. Avec certains collègues, il vient parfois travailler pour défier l'ennemi et pour que la vie continue.
J'ai du mal à imaginer les rues, les bars, les magasins vides après les avoir vus pleins de monde. Je revois cet hotel devant lequel on passait tout les jours et qui n'avait pas été reconstruit depuis 1982. Le beach resort où j'ai passé une journée a été bombardé, Baalbeck est menacée. Je n'y étais pas allée pour me reposer une journée à la plage et au spa, pensant que je reviendrai bientôt...