Ces derniers temps je suis allée admirer quelques beautiful boys au cinéma.
Georges dans Michael Clayton: comme pour le bon vin, les années glissent sur Georges Clooney en laissant un goût robuste et rond en bouche. Ah, Georges... Si tu étais un vin tu serais un Barolo 1996 de Gaja. A part ça le film n'ajoute rien de bien neuf à la nouvelle mode des films dénonciateurs des abus des Megacorps.
Denzel dans American Gangster: même quand il flingue un autre méchant, Denzel Washington a l'air gentil. Il fait surgir en moi un sentiment quasi maternel. A moins que ce soit la petite fille qui est en moi qui n'arrive pas à voir en lui autre chose qu'un sympathique père de famille. Voilà pourquoi il incarne le héros idéal: on n'arrive pas à le détester. Le film est très bien.
Jude dans My Blueberry Nights: là encore Jude c'est le mec gentil par définition, impossible à imaginer en salaud (même si on le soupçonne d'en être un dans la vraie vie) avec ses fossettes et ses yeux bleus. Dans ce film il joue un type normal comme on pourrait en croiser dans la rue. Sauf que ça n'arrive jamais, dans une rue normale on croise plutôt Gérard Jugnot ou Thierry Ardisson. Mouais…
Pour finir je vous conseille Puzzle, la pièce de Woody Allen jouée en ce moment au théâtre du Palais Royal.
Excellement interprétée, elle aborde des sujets qu'on a tous connus. N'est-ce pas? Non? Je pense que ma famille serait une excellente source d'inspiration pour Woody Allen.