Rédigé par Moi et publié depuis
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En récompense de 2 années d'entraînement cérébral pour entrer dans une école de commercieux, je suis partie en vacances en Turquie. J'en suis revenue bronzée, enchantée et reposée mais bizarrement, une dizaine de jours plus tard, juste après la rentrée, la fatigue s'est emparée de moi. J'avais du mal à me lever, tout le temps envie de dormir, en somme une grosse baisse d'énergie, que j'ai attribuée aux soirées étudiantes.
Après deux semaines en province, je rentre à Paris. Le samedi matin je me lève, je me dirige vers la salle de bain et frôle la crise cardiaque en me voyant dans le miroir: mes ganglions avaient enflé et mon visage avec. (Très glamour cet article...)
Ma sœur me voit et me lance "oh là là, qu'est-ce que t'as? T'es toute gonflée!". Je réponds en maudissant que je n'en sais rien. En descendant je croise mon père et lui demande s'il ne trouve pas que j'ai quelque chose de bizarre. Il a répondu à peu près ça: "mais non t'es belle ma fille avec tes bonnes joues". Certes.
Toute la famille s'épouvantant étonnant sauf lui, j'ai pris rendez-vous chez le toubib. Avant même d'avoir le résultat des analyses son verdict tombe: mononucléose. Mon corps s'épuise à fabriquer des milliards de milliards de globules blancs. Je suis hautement contagieuse, pas question de retourner en cours ni de participer au "séminaire d'intégration" (ç'aurait été marrant de contaminer 500 personnes d'un coup pourtant).
Du coup for the first time in my life j'ai passé une semaine à ne rien pouvoir faire d'autre que lire ou regarder la télé sur le canapé. Pathétique mais réparateur.
Il parait que ça peut durer des semaines voire des mois cette maladie…