Rédigé par Moi et publié depuis
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Samedi j'ai ramené de chez mon petit primeur chinois de juteuses mandarines et un moucheron. Pendant deux jours il m'a narguée, à voleter dans tous les sens entre la cuisine et le salon. J'ai bien essayé de l'attraper avec ma main, comme font les gens, ce qui n'a pas marché, ni sobre le samedi, ni saoule le dimanche.
Hier soir quand j'ai vu qu'il était toujours là bien que j'ai laissé une fenêtre ouverte toute la journée, je lui ai déclaré la guerre. J'ai préparé mon offensive devant Jules et Jim et j'avais presque oublié de passer à l'attaque jusqu'à ce qu'il me suive dans la salle de bain, le vicieux. Trop, c'est trop. Toutefois j'avais bien trop peur de lui tendre un piège en m'enfermant avec lui, des fois qu'un si petit insecte soit porteur d'une maladie rare et grave, le scorbut par exemple, et qu'il me pique.
Bref, je me suis placée à l'entrée et j'ai commencer à lui sauter après jusque dans la douche. Au bout de 5 minutes de ce qui pourrait ressembler à une séance de gym suédoise, j'ai réussi à l'attraper. Là j'ai eu un grand moment d'hésitation devant l'alternative qui se présentait à moi: serrer le poing et l'écrabouiller ou bien le relâcher. N'ayant pas envie de me retrouver avec des viscères de moucheron écrasées sur la paume, j'ai doucement ouvert le poing droit tandis que ma main gauche dégainait un mouchoir, prête à l'occire. Bien sûr l'affreux m'a à nouveau échappé.
J'ai donc essayé une nouvelle tactique: le capturer directement avec le mouchoir dans la main droite, ce qui est nettement plus difficile. 10 minutes et quelques plus tard, à 23h17 exactement, le moucheron rendait l'âme sur le linceul blanc. Victoire!
Décidément en 2008 les choses ont bien changé! (Je suis aussi de plus en plus sympa, je vous épargne la photo du cadavre, hi hi hi!).