Rédigé par Moi et publié depuis
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Il y a des jours où l'on se lève tôt, très très tôt, plus motivée que jamais. Ce fut le cas samedi matin quand mon réveil a sonné à 6h30… J'ai bondit jusqu'à la douche, avalé un verre de lait et refait une dernière fois ma valise que j'ai ensuite traînée jusqu'au métro. À 7h10 un samedi matin la ligne 13 est déjà, encore, toujours bondée. Dans la 14 ça va déjà mieux, j'arrive à Gare de Lyon peu avant 7h30.
Détail inhabituel: le TGV est un Duplex or les Duplex ne peuvent pas circuler en Italie. A moins que... petite révolution en 2008? On verra bien. Du coup je squatte une place en haut, j'adore, de là le monde est différent, je me sens comme di Caprio dans Titanic. Une famille brésilienne s'installe à côté de moi, je crains le pire, à tort puisque les deux garçons sont très bien élevés et m'ont même proposé des bonbons quand je me suis réveillée. J'ai alors remarqué que mon wagon était particulièrement international: en plus de mes brésiliens il y a des anglais, des japonais, des allemands et moi.
Vers 10h30 le contrôleur annonce que nous devrons effectuer un transbordement pour incompatibilité électrique entre la France et l'Italie. J'en étais sûre! A midi je me retrouve sur le quai à St Jean de Maurienne avec 300 autres personnes quand le Milan-Paris arrive. Eux aussi descendent et nous échangeons nos trains dans un bazar incroyable. Ca râle, ça se bouscule, ça s'insulte, les italiens sont particulièrement virulents. Moi je squatte un siège en première, tant qu'à faire.
Résultat des courses: 45 minutes de retard à l'arrivée à Turin…
Depuis le temps que je prends cette ligne de TGV je l'ai rarement vu à l'heure et cela ne fait qu'empirer. De plus en plus souvent nous devons ralentir pour des raisons inconnues ou changer de train, les TGV circulant sur le territoire italien étant les plus vétustes et les plus sales. A l'image de certains trains transalpins ceci dit.