Rédigé par Moi et publié depuis
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Ce n'est pas le jour où une apprentie insolente m'a écrit qu'elle et sa copine pouvaient bien prendre une pause café sans moi, la "vieille meuf", débordée de travail.
Ni le jour où mon frère a du m'expliquer 3 fois à quoi servait un I-touch.
Les 10 ans de mon Bac sont eux aussi passés sans heurts.
Et je n'ai pas encore connu le jour où j'ai trop mal au dos pour toucher mes orteils sans plier les genoux.
Non, c'est ce matin que j'ai réalisé que j'approchais dramatiquement de la trentaine, au lendemain d'une soirée arrosée au Chablis et terminée sur un Cosmopolitain. Pourtant je le sais (si si) que je vieillis et j'avais d'ailleurs suivi les conseils de "Marie Claire spécial fêtes de fin d'année": boire beaucoup d'eau, s'alimenter quand on boit etc.
Résultat: un mal de crâne pas possible, l'estomac en vrac. Et une envie de dormir irrésistible, vraiment vraiment irrésistible.
Alors que quand j'étais jeune (= il y a 2 jours), je pouvais sortir, boire, ne dormir que quelques heures et avoir la pêche le lendemain.
Tout ça pour vous dire que ce matin au bureau j'ai bien cru que j'allais mourir de vieillesse, là comme ça, à 23 ans. Bien sûr si j'écris c'est qu'une fois de plus j'ai survécu (un jour je ferai la liste de tout ce à quoi j'ai survécu).
L'une de mes raisons de vivre du jour c'était, outre Megacorp, un déjeuner au Passage de Senderens avec les bébés apprenties. Elles ont pris les tapas et moi l'épigramme d'agneau puis en dessert tarte au citon pour l'une, petites crèmes pour la troisième et moi. C'était succulent, on en aurait presque léché nos assiettes. Mention particulière pour les crèmes au caramel, pistache et chocolat, gouteuses et point trop sucrées. Miam!
Comme je vieillis je deviens sage, c'est alors avec joie que je partage avec vous les "pensées" du jour:
- le vin blanc m'a tuer
- on le sait, on le sait, on ne le fait jamais: ne pas mélanger les alcools! (mec, penses-y en soirée d'ingé)
- pour faire plaisir à un copain italien "figo": l'emmener à la Cantine du Faubourg et au Pershing Hall.
- et pour retrouver le goût, planifier illico un repas chez Alain Senderens.