Afterwork au Qin Elysées: testé, désapprouvé...

5 Octobre 2007

Depuis le temps que des e-flyers d'afterwork inondaient ma boîte mail et qu'on en parlait, il fallait bien que j'essaie. C'est ce que j'ai fait hier soir avec des amis. Après quelques échanges sur le choix de la soirée, qui devait être dans un cadre agréable où nous ne risquions pas de rencontrer certaines personnes, il a été décidé d'aller au Qin Elysées.

Vers 19h50 j'arrive la première (ça vous étonne?), et je fais la queue. Oui, oui, il faut faire la queue, ce que je déteste mais comme personne n'est encore arrivé c'est pas grave. De toutes façons nous attendons encore les derniers afterworkers que la queue s'est déjà résorbée. L'entrée de la "soirée" coûte 15€ qui donnent droit à du "champagne" à volonté, du moins si on est assez patient et bagarreur pour arriver jusqu'au bar. Même chose pour le "buffet" devant lequel une immense file s'est formée.

La salle déborde de très jeunes (futurs) cadres dynamiques tels qu'on les imagine voire tels qu'on les caricature: bien rasés ou bien maquillées, bien habillés, bien blancs (à de très rares exceptions), bien propres sur eux en somme. Après quelques verres et la fermeture du buffet l'assemblée arrête de se trémousser pour enfin "s'éclater" sur la piste de danse, musique bien commerciale aidant.

C'est à peu près à ce moment là que je suis partie. Pourtant j'adore danser, faire la fête et imaginer des chorégraphies de la mort qui tue sur Beyonce. J'ai eu la nausée. Trop de comme il faut, de convenu, pas d'inattendu ou bien je n'avais pas envie de l'attendre. Pas envie de voir des minettes encore étudiantes pour certaines se déhancher devant les jeunes diplômés affamés comme je peux en croiser toute la journée.

Une heure d'afterwork avait donc suffit pour entâmer ma bonne humeur du jeudi soir. En sortant j'ai appelé B qui n'a pas répondu (tant mieux) ; j'avais assez bu de champagne pour envisager de zigzaguer jusqu'au Pershing mais pas assez pour y aller seule.
J'ai marché jusqu'à trouver un vélib, qui m'a ramenée chez moi saine, sauve et seule. Ouf!