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Presque Moi

Gourmandises et billets d'humeur, à Londres ou ailleurs

Voyage en Italie: sur l'autostrade

A destination de ceux qui ont le projet de conduire un jour en Italie, voici un petit manuel d'utilisation des autoroutes italiennes.

La majorité des autoroutes italiennes a 3 voies mais la voie de droite est maudite: personne n'ose s'y aventurer. Les automobilistes utilisent donc celle du milieu et celle de gauche. La vitesse étant limitée à 130km/h maximum voire minimum, tout le monde roule à cette allure sur la voie centrale. Les conducteurs plus rapides doublent par la gauche, les impatients et casse cou par la droite. Entre Rome et Naples on a la sensation de participer à un véritable rallye automobile. 

Le dépassement obéit à des rêgles bien définies. 
De manière générale, ne jamais mettre le clignotant sous peine de passer pour un touriste ou un cornuto (cocu).
En cas de forte affluence, il faut accélérer jusqu'à coller le véhicule précédent qui va alors s'écarter vers la droite de la voie, mais pas sur la voie de droite, attention. Dès que la voie de gauche est libre il faut rapidement s'y déporter et doubler afin d'éviter d'être baptisé par le conducteur du Cayenne qui arrive derrière à toute vitesse. 

Aux heures creuses, les plus rapides roulent uniquement sur la voie de gauche. Lorsqu'il aperçoit au loin un escargot roulant seulement à l'allure réglementaire sur SA voie, le conducteur fait de gros appels de phare pour que le "coglione" (couillon) dégage.

Conduire en Italie exige d'excellents réflexes et beaucoup d'attention. Il faut imaginer que la voiture devant vous peut changer de voie à tout moment ou que d'un seul coup tout le monde freine, non pas à la vue d'un petit autel dédié à Padre Pio mais d'un radar.

A intervalles kilométriques réguliers sont aménagées des aires de repos où trônent les Autogrill. L'Autogrill est une expérience italienne à part entière. On y trouve un mini supermarché, un bar, une caféteria et des télévisions diffusant les informations routières et non routières comme par exemple les frasques des people. Deux types de clients fréquentent l'Autogrill: M. Cayenne qui comme sur la route double tout le monde pour boire son expresso en 17 secondes chrono (sinon le moteur refroidit) et M Fiat qui demande en hurlant à la famiglia dispersée ce qu'ils veulent boire ou manger. Veramente italiano. 

Dernière chose: les panneaux ne sont pas de la même couleur qu'en France! En Italie les panneaux d'autoroute sont verts, comme les panneaux des nationales en France.

Très bientôt: conduire en ville en Italie. 
               
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T
le manège est plutôt bien décrit, n'en déplaise à Carlo...
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C
Amusez-vous bien avec les caricatures, chers Français. Si ça vous amuse. Moi, ça m'enerve (comme toutes les caricature d'ailleurs). Je fais chaque année l'aller-retour Florence - Paris et je vous assure que la différence de conduite est dûe uniquement aux radars en France. Avant c'était pratiquement pareil. Je me souviens de mes premières vacances en France comme d'un cauchemard, à cause des automobistes français. Les portables, quelle mauvaise foi, combien de français conduisent en parlant au portable ! (je suis Italien et je ne l'ai jamais fait)
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M
<br /> <br /> Caro Carlo,<br /> <br /> certes les français se sont assagis depuis la mise en place des radars, mais reconnaissez qu'en dessous de Rome (notamment entre Rome et Naples) la conduite est plutôt sportive!<br /> D'ailleurs je dis toujours que j'ai vraiment appris à conduire en Italie, où j'ai acquis d'excellents réflexes. ;)<br /> Alors oui je force le trait, oui je généralise, c'est aussi l'exercice qui veut ça. Il faut le prendre au second degré. Qui aime bien, châtie bien et moi j'adooooore l'Italie!<br /> <br /> <br /> PS: En effet, vous avez raison en ce qui concerne les portables: français et italiens sont sûrement à égalité...<br /> <br /> <br /> <br />
P
J'aime l'Italie ausi, sa culture, sa gastronomie et son sens de l'accueil.La dernière fois que j'y suis allé, j'ai visité Venise et Sienne. On était plusieurs amis dont un passionné de vin. Il m'a fait découvrir quelques bonnes bouteilles. Ca allait du Chianti classico au Barolo en passant par le San Giovese et le Montepulciano et bien d'autres encore. Du reste, j'habite à la frontière franco belge et dans le sud de la Belgique, il y a une communauté italienne importante, avec des restos, magasins italiens ou on peut trouver de très bons vins.
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O
Des Italiens en Belgique? Pratique! Le Montepulciano c'est délicieux, il m'en reste quelques bouteilles, du Poliziano, qu'il faudrait que je rapatrie à Paris d'ailleurs.
B
Je traversais l'Italie tous les ans dans le sens de la longueur avec mon ex. Alpes --- Brindisi et retour un mois plus tard. Ce que tu racontes me rappelle des souvenirs.En particulier au moment des premiers téléphones portables. Il faut savoir que les italiens quand ils parlent dans un portable, font autant de gestes que si la personne était en face d'eux. A voir de loin, c'est illarant !Je dois avoir encore une cuillère, une fourchette et un couteau estampillé Autogrill. Je vois qu'ils n'ont pas fait faillite à cause de moi !!  ;-)
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M
Conduire en Italie, c'est comme une partie de Mario Kart, tout est permis, l'essentiel est de ne jamais freiner ! Divertente !
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O
Eh oui! D'ailleurs..."- Pourquoi tu t'arrêtes là?- Y'a des piétons qui traversent!"