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Presque Moi

Gourmandises et billets d'humeur, à Londres ou ailleurs

Gastronom'Italie 2: la Burnia

Après avoir passé des heures à manger du fromage sous toutes ses formes, nous avons pris "un verre" chez des amis (Barolo Chinato pour moi, hummm) puis sommes rentrés à Condove, repus et fatigués. 

Une bonne nuit de sommeil et zéro mal de crâne ou d'estomac plus tard, nous voici à nouveau dans le jardin pour un petit déjeuner ensoleillé. J'ai fait les dernières courses: Martini Rosso, Spumante d'Asti (un vin pétillant sucré que j'avais redécouvert la veille, pas grandiose mais très agréable à boire), tomates séchées, grissini... De quoi survivre quelques jours. 

Vers midi nous partons à vélo en direction d'Avigliana et en particulier du restaurant Slowfood La Burnia. La balade dure 1h30, à l'allure de "chi va piano va sano e va lontano". A l'arrivée le niveau sonore nous informe que plusieurs familles italiennes ont eu la même idée que nous. Le restaurant est plein et le service en pâtira un peu. 

Ici pas de menu, on nous demande juste si les antipasti et plats du jour nous conviennent. Bien sûr! Nous nous laissons aussi guider pour le vin, ce sera une Barbera d'Alba Valbianchera 2003, classique, vieillie en barrique et un peu âpre au début mais qui s'est bien épanouie dans le verre. Réfleion faite elle aurait pu être carafée.

Pour premier antipasto nous avons eu des crescentine (mini pain-brioches chaudes) sur lesquelles nous avons étalé une crème de tomino et des fines tranches de lard puis de la Robiola d'Alba in cartoccio (en papillote): original, simple et goûteux! Pour continuer: sfornato aux carottes, carpaccio de veau au sel et au céleri


La robiola in cartoccio, un délice: du fromage, des herbes et un peu de piment, de l'huile d'olive et hop 5 minutes au four!

Sont arrivés ensuite "i primi" (pâtes et risotti), en l'occurrence: gnocchi al bleu e ginepro, tagliolini alle nocciole et tagliatelle al ragù d'asino (sauce à la viande d'âne, très fort). Dans l'ordre j'ai préféré les tagliolini (noisettes concassées, un peu de crème et de persil, c'est une préparation très délicate) puis les gnocchi qui fondaient sur la langue. On ne sentait pas trop le genièvre mais comme j'adore le bleu… Nous avons fait l'impasse sur "i secondi" (poissons et viandes) pour amorcer la fin du repas en douceur: muffin au chocolat pour Vespacondove, crème caramel pour Sandrine et mousse au chocolat pour moi, des classiques.

Enfin nous terminons par du limoncello (note pour moi-même: penser à en ramener la prochaine fois) et de la grappa à discrétion… Il est 16h30 passées quand nous reprenons la route! Une dernière pause au bar Daniela, les valises et direction la France.
         

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B
C'est inhumain de faire ainsi saliver Lucette. Bonne soirée
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O
Au contraire, c'est un des plaisirs de la vie!
P
Ma fille, quand vas-tu te lancer dans la critique gastronomique ou dans la gastronomie ?
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O
Chaque chose en son temps... En espérant que ça ne tardera pas trop quand même!
V
Miam !
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